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Abstract: The relationship between degree of social bonding (extent of association among individuals) and level of aggression in ruminants is unclear. I examined social bonding and aggression in three groups of female Roosevelt elk (Cervus elaphus roosevelti) over 2 years. I hypothesized that when animals are socially bonded, bouts of aggression will be won by the individual initiating the aggression, occur quickly, and involve little physical contact, and the level of aggression does not correlate with group size. The degree of social bonding was high among individuals in all groups. Dyads of known individuals were together >80% of the time. A permutation analysis indicated that groups with the observed sizes had <0.001 chance of random association, except on one occasion when the probability was 0.72 for one group. Using focal-animal sampling, aggressive interactions were won 72% of the time by the initiator, occurred quickly (<5 s), and involved little physical contact, and the level of aggression was not correlated with group size. The level of aggression was, however, significantly lower in one of the groups. This group may have had access to more abundant food resources than the other groups. Socially bonded elk conducted aggressive interactions in a fashion that did not disrupt social stability. Résumé : La relation entre le degré de liaison sociale (importance des associations entre individus) et l`agressivité n`est pas claire chez les ruminants. J`ai étudié les liaisons sociales et l`agressivité chez trois groupes de femelles du Cerf de Roosevelt (Cervus elaphus roosevelti) pendant 2 ans. J`ai posé en hypothèse que, chez les animaux liés socialement, la victoire devrait être emportée par l`individu qui entreprend l`agression, l`agression devrait être de courte durée, se faire avec peu de contacts physiques et la fréquence des agressions ne devrait pas être liée à la taille du groupe. Des paires d`individus passaient plus de 80% de leur temps ensemble. Une analyse des permutations a démontré que, chez les groupes des tailles observées, la probabilité d`une association aléatoire était de moins de 0,001, sauf en un cas où cette probabilité a été évaluée à 0,72 chez un groupe. Par échantillonnage directionnel, j`ai observé que les interactions agressives étaient gagnées par l`individu attaquant 72% du temps, étaient de courte durée (<5 s), se faisaient avec peu de contacts physiques et leur fréquence n`était pas reliée à la taille du groupe. Il y avait cependant moins d`agressivité chez l`un des groupes. Il se peut que ce groupe ait eu accès à plus de ressources alimentaires que les autres. Chez les cerfs liés par des liens sociaux, l`agressivité ne se manifeste pas de façon à déséquilibrer la stabilité sociale. |
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